Les oiseaux de paul, l'océan à L.O., Elle...
Le souvenir d'une très belle danse, d'interprètes aussi jeunes que talentueux, d'un travail chorégraphique intelligent, fouillé, profond. Une inventivité, un regard pour accompagner une gestuelle élégante et terriblement efficace. Les danseurs de la Compagnie Paul les Oiseaux, sa chorégraphe Valérie Rivière ont imprimé un beau mouvement dans le sol et dans l'espace du Carré des Jalles. Danse !
L'océan tour à tour aux vagues alignées, puis déchaînées. Un ciel dégagé qui soudain tombe sur nos têtes pour à nouveau s'illuminer. 24 heures d'un voisinage indomptable qui rythme nos activités. On s'y plie, c'est forcé.
Un week end sous le signe de l'océan, celui lié à l'air mis en scène et dansé, celui que je retrouve au bord du monde, que je respire et que j'entends.
Mais maintenant je sais qu'il existe une lame de fond qui m'emporte très loin sur la grève, qui m'enroule, m'embrasse, tourneboule et chavire mon âme. Je l'ai trouvé, elle a tout pour me plaire. Elle est immense et minuscule, elle est forte et fragile, elle est si belle. J'ai traversé le miroir, dépassé les préjugés, embrassé la liberté, basculé. Je laisse lire entre les lignes, interpréter. J'attends les commentaires désabusés, intrigués...
Et c'est mon 250e post !