le cours de mademoiselle Ni
Elle a commencé le violoncelle cette année. Elle est enthousiaste, c'est un rendez-vous qu'elle attend avec impatience. C'est le mercredi de 11h30 à 12h. Du coup il faut réorganiser cette matinée qui est pour moi une demi-journée travaillée. Je pose de ci, de là, quand mademoiselle Ni n'est pas avec son papa, cette matinée pour pouvoir l'accompagner. Hier il faisait très doux. J'ai profité de cette demi-heure pour m'avancer dans la lecture des télérama qui s'entassent au salon et pour flaner dans les jardins environnants. Le musée de la Création Franche est fermé le matin, dommage. Les feuilles mortes craquent sous les pas, le vent les décroche des grands platanes. L'air est doux. J'ai cherché et trouvé l'interrupteur qui commande le néon sous la marquise et le lustre du hall. Le soleil était bien suffisant.
Bientôt l'école de musique sera récupérée par la mairie et les enfants vont devoir se rendre sur le site en construction des terres neuves. Fini les platanes, le parc et les allées, les salles et leur parquet, les petits escaliers en colimaçon. Du minéral, du contemporain de l'urbain. La ville est en mutation.