les mâles dans la maison de loth
Une scénographie minimaliste : sable au sol d'un plateau harem/hara et une grosse lampe en cuivre orientale qui distille dans un balancement quasi incessant de la lumière et de l'encens. 4 hommes nus dans des positions érotiques. Puis une danse sauvage où l'on comprend d'emblée le combat dominant-dominé des garçons rhabillés. Une expressivité des danseurs qui envoûte. Beauté des corps, beauté du geste. Puissance, mélange, violence, ivresse. J'ai pris une jolie claque, merci au chorégraphe, grand merci aux danseurs. Et une invitée surprise vendredi soir autour du Glob : la pluie qui tambourinait sur le toit du théâtre, bienfaisant contraste entre la chaleur qui régnait à l'intérieur (corps et âmes embarqués) et la fraîcheur qui nous a accueillie à la sortie du spectacle.
La maison de Loth, Cie Faizal Zeghoudi.