ailleurs mais pas si loin que ça...
Pas la peine de partir au bout du monde. Il a suffi de poser ses valises au pied de la dune. L'océan cet été, est un ravissement. Je ne m'y étais pas baignée aussi facilement depuis des années. Rien de tel pour dorer des enfants sur toutes les faces, les voir pousser comme des champignons. D'ailleurs, après mon retour en ville, ils sont restés là bas, les pieds dans le sable, la tête dans les embruns. Leur retour annoncé, ce sera pour leur rentrée, mais pas tout de suite.
Et il y a le lac aussi. C'est le passage obligé durant le stage de voile de Monsieur Lu, son rendez-vous annuel avec la vitesse et le vent. La lumière y est unique, ronde, orangée, reposante. Et l'embarquadère dépayse assurément. Un air de lac américain, avec starlette sur ski-nautique et canadair avalant des tonnes d'eau douce au milieu des voiliers éparpillés.
support d'échiquier improvisé et ma petite trousse a trouvé son utilité pour transporter les pièces du jeu.